Le monde en bleu

– LIVRE

L’année du Monde

Le quotidien, pris en compte dans ma relation au journal « Le Monde », exemplaires accumulés, archivés, recouverts du BLEU qui fait son entrée exclusive dans la peinture. Enfouie dans la page, l’écriture, les misères du monde visibles dans la transparence.

Les pages pliées, coupées, assemblées donnent naissance aux livres. Un par quotidien. L’année du journal devient sculpture, ou bloc de trois cent douze livres. Les quotidiens absents sont figurés par les livres-grillage.

– INSTALLATION

Les Kakemonos

Le BLEU restera la couleur essentielle, passée avec un large pinceau recto–verso, ainsi le panneau peut être vu des deux côtés, il s’inscrit dans l’espace qu’il modifie.
Les pages étalées, réunies par des liens, enveloppent le spectateur–acteur dans la chambre d’écriture.
« En fait, Nicole Davy détourne le journal comme d’autres détournent les livres. Une « permission » qu’elle se donne d’utiliser ainsi les écrits des autres. Elle n’écrit pas. Alors elle utilise un subterfuge. Elle transforme l’écriture en support de l’œuvre. Pour le faire vivre, elle recouvre l’écrit de bleu. »

Ainsi, les espaces insécables sont ajoutées entre « Nicole Davy » et les guillemets, ainsi qu’avant le point et les deux-points dans les citations pour respecter la typographie française correcte.

– LIVRE

Les mots du Monde

Plus tard, les textes, les mots extraits du journal ou d’écrits d’auteur (Yehudi Menuhin) apparaîtront sur le support, calligraphiés en blanc.